1. Je recherche les produits qui risquent de disparaitre - comme
la fourme de Montbrison (www.fourme-montbrison.com),
les légumes et les fruits oubliés (www.ohlegumesoublies.com/index.asp)
ou presqu’oubliés (les nèfles), les vins de cépages retrouvés…
2. Je respecte la saisonnalité des produits (alimentation.gouv.fr/produits-de-saisons).
3. Je choisis des produits d’appellation protégée (www.inao.gouv.fr/public/home.php?pageFromIndex=produits/index.php~mnu=145),
de provenance réputée (citrons de Menton), de fabrication traditionnelle
(fromages au lait cru - www.fromages-de-terroirs.com).
4. Je préfère les aliments nature, les produits non
transformés (huile d’olive 1ère pression à froid de préférence aux autres).
5. Je m’adresse aux spécialistes des produits (par exemple Gérard
Vives pour les épices, Cha Yuan pour le thé…).
6. Je la joue circuit court du côté distribution : vente
directe des producteurs, AMAP (www.miramap.org),
sinon je cours les marchés, les halles, les petits commerces spécialisés.
7. Je bannis les produits élaborés industriellement (l’exemple
typique étant le porc industriel) et les aliments industriels (avec leurs plus
de 300 additifs : colorants, conservateurs, antioxydants, agents de
texture, amidons, édulcorants, exhausteurs de goût et acidifiants, enzymes,
épaississants, sucre, sel, lipides…)
8. J’étudie le sens des mots et je ne me laisse pas tromper. Un
fromage industriel n’est pas un fromage fermier. Un jambon industriel n’aura
jamais rien à voir avec un Bellota ou un Ibaïona. Une côte de bœuf n’est pas
une côte de boeuf de Salers ou de Charolles. Par contre un boulanger est un
vrai boulanger, ce que n’est pas un terminal de cuisson, son nom est protégé.
9. Je me familiarise avec la jungle des labels de qualité
alimentaire, les vrais (AB, Label Rouge…) et les autres (Reconnu Saveur de l’année…)
10. Je privilégie les restaurants qui font leur cuisine vraiment
maison et non à base de préparations industrielles.